Elles fleurissent sur les toits des hangars et bâtiments de ferme. Très présentes dans les campagnes, les centrales solaires répondent à des problématiques économiques, puisqu’elles permettent de compléter le revenu des agriculteurs et à des enjeux environnementaux en produisant une énergie décarbonée.
De plus en plus d’exploitants agricoles se tournent donc vers cette solution. Depuis plus de 7 ans, le Crédit Agricole Centre-est les accompagne pour réaliser leur projet, avec une organisation dédiée.
Avec leurs toitures de grande surface, les exploitations agricoles ont de très bons atouts pour se doter de centrales solaires. Reste à s’y retrouver dans la jungle des offres et à éviter les mauvaises surprises… Fort d’années d’expérience, le Crédit Agricole Centre-est s’est doté d’une chaine de compétences pour mener les projets photovoltaïques des agriculteurs de A à Z, depuis l’étude, en passant par le financement, le suivi du chantier et l’assurance. « Notre force, souligne Julie Gallien, directrice de l’agence Conseil en transition, repose sur trois atouts majeurs : notre réseau de proximité, avec les chargés de clientèle agricole qui sont les plus à même de bien comprendre la demande de nos clients, notre réseau de partenaires certifiés, ainsi que notre équipe d’experts. »
Les exploitants agricoles ont le choix entre deux solutions : l’investissement en fonds propres ou le tiers investissement.
Dans le premier cas, les agriculteurs financent eux-mêmes leur centrale solaire et revendent le plus souvent l’électricité produite. Le prix de revente à EDF est réglementé et fixé pour 20 ans. Après une période d’amortissement d’environ 15 ans, ils peuvent ainsi bénéficier d’un revenu assuré. Mais cette électricité peut également servir en autoconsommation, pour chauffer des bâtiments d’élevage, des chais, serres etc.
La deuxième solution, le tiers investissement photovoltaïque, est un modèle de financement qui permet aux agriculteurs d’installer des panneaux solaires sans supporter le coût initial. Le tiers investisseur va financer un bâtiment ou louer des toits pour installer la centrale solaire. En échange, il perçoit les bénéfices générés par l’énergie produite. Au Crédit Agricole, c’est la plateforme d’investissement SERCA, portée par le Crédit Agricole Centre-est, le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes et SERFIM ENR qui assure le financement de ces projets. Avec en ligne de mire le défi de l’indépendance énergétique et de la neutralité carbone.
Au-delà du volet énergétique, le Crédit Agricole a la volonté d’accompagner les agriculteurs sur l’ensemble de leur démarche bas carbone. Un dispositif global leur est donc proposé. Il comprend un entretien sur les pratiques mises en place au sein de leur exploitation, une partie conseil, la mise en relation avec des experts pour trouver et mettre en œuvre les solutions adéquates, le financement de leurs démarches de transition le cas échéant.
En parallèle, des « matinales de la transition » sont organisées régulièrement sur tout le territoire. Nos clients agriculteurs peuvent rencontrer des experts (banque, EDF, chambres d’agriculture, etc.) et aborder toutes les thématiques : gestion de l’eau, énergies renouvelables, circuits courts, assurances… Ils trouvent des réponses adaptées à leur situation pour faire avancer leurs projets.
L’amiante est encore très présente sur les toits des hangars, bâtiments de ferme etc. L’installation de panneaux photovoltaïques est une bonne opportunité de réhabiliter ces toits amiantés puisque c’est une étape préalable incontournable. Une opération qui, si elle a un coût, apporte aussi une vraie plus-value à l’exploitation, notamment dans le cas d’une transmission.